Interlude (2)

Bon ok.

Alors aujourd'hui, pleine de bonne volonté [i.e en deadline, puisque demain je pars pour une dizaine de jours et que je devais faire ça cette semaine - oui je suis le genre de personne fatiguante qui fait les choses à la dernière minute], je monte à Compi pour aller mettre à jour mes données à la Sécu.
Je checke l'adresse sur Gogole, prends mes affaires, mes clés, et yalla.

1st point, le GPS de mon p*tain de téléphone ne daigne pas fonctionner... j'insiste, je m'énerve et, comme tout individu stupidement énervé qui sait que ça ne va pas solutionner le problème, je me laisse envahir par une force supérieure qui me pousse à l'insulter de fils de pute. Heureusement, une autre force supérieure, plus intelligente celle-ci, me pousse à ne pas l'éclater (mon téléphone) contre la vitre de ma bagnole (ce qui, on est d'accord, serait doublement con et coûteux). Résultat, je me dis qu'un petit reboot c'est pas une mauvaise idée. En effet, l'engin de malheur finit par se plier à ma volonté.

2nd point, je rentre l'adresse et... bah elle existe pas hein tant qu'à faire.
Okay bon, là ça devient vraiment chaud patate pour mes nerfs, mais je fais fi, et lance une nouvelle recherche Gogole (c'est là qu'on se dit que la technologie, c'est pas mal quand même). Deuxième adresse GPS-ée, c'est valide.

Je me remets en route, suis les indications dudit GPS, et là 3rd point, c'est encore un fake.
Trop c'est trop, j'en ai plein le dos, je lâche l'affaire.
"Nan meuf, si tu fais demi-tour t'es une fiotte !!" me lance ma petite voix intérieure.
"Ok, c'est bon ta gueule, je persiste.", lui réponds-je.
Je finis donc par repérer "L'assurance maladie" sur un bâtiment.
Gosh  \o/

4th point, évidemment, ya pas UNE place pour se garer.
Après avoir tourné un quart d'heure pour bien être sûre que je l'avais profond dans l'os, je finis par aller me garer à 10 minutes de marche.

Je sors de la voiture, commence à avancer. Et là, arrivée à mi-parcours, 5th point : je tilte que j'ai OUBLIE MA CARTE VITALE.

VIE de MERDE ! (à prononcer à la Baptiste Lecaplain)