Inactivité, ennui, et poulpes morts : tensions dans ma vie au chômage.

* Les 30 et 31 janvier prochains (soit dans une dizaine de jours quoi) se tiendra au Kinepolis de Lomme un salon pour l'emploi et la formation.
  Plus largement, le site l4m est un super site pour tout ce qui concerne offres d'emplois, stages, formations, et l'agenda pour s'informer des évènements comme celui cité précédemment ! A retrouver aussi sur Facebook.

* Back to M&A ! Les fameux trublions du goût ont posté quelques nouvelles offres sur leur site, j'ai évidemment foncé dessus ! Affaire à suivre...
  Si ça vous intéresse, c'est par là <=

Mon CV Doyoubuzz étant désormais à jour, je m'auto promotionne au cas où (sait-on jamais !) parmi vous, chers quelques lecteurs, certain(s) aurai(en)t l'immense obligeance d'en transmettre l'adresse autour de lui (d'eux), ou penserai(en)t qu'éventuellement ça pourrait intéresser un recruteur de sa connaissance :

PAR ICI !

En vous remerciant d'avance !

Bon ok.

Alors aujourd'hui, pleine de bonne volonté [i.e en deadline, puisque demain je pars pour une dizaine de jours et que je devais faire ça cette semaine - oui je suis le genre de personne fatiguante qui fait les choses à la dernière minute], je monte à Compi pour aller mettre à jour mes données à la Sécu.
Je checke l'adresse sur Gogole, prends mes affaires, mes clés, et yalla.

1st point, le GPS de mon p*tain de téléphone ne daigne pas fonctionner... j'insiste, je m'énerve et, comme tout individu stupidement énervé qui sait que ça ne va pas solutionner le problème, je me laisse envahir par une force supérieure qui me pousse à l'insulter de fils de pute. Heureusement, une autre force supérieure, plus intelligente celle-ci, me pousse à ne pas l'éclater (mon téléphone) contre la vitre de ma bagnole (ce qui, on est d'accord, serait doublement con et coûteux). Résultat, je me dis qu'un petit reboot c'est pas une mauvaise idée. En effet, l'engin de malheur finit par se plier à ma volonté.

2nd point, je rentre l'adresse et... bah elle existe pas hein tant qu'à faire.
Okay bon, là ça devient vraiment chaud patate pour mes nerfs, mais je fais fi, et lance une nouvelle recherche Gogole (c'est là qu'on se dit que la technologie, c'est pas mal quand même). Deuxième adresse GPS-ée, c'est valide.

Je me remets en route, suis les indications dudit GPS, et là 3rd point, c'est encore un fake.
Trop c'est trop, j'en ai plein le dos, je lâche l'affaire.
"Nan meuf, si tu fais demi-tour t'es une fiotte !!" me lance ma petite voix intérieure.
"Ok, c'est bon ta gueule, je persiste.", lui réponds-je.
Je finis donc par repérer "L'assurance maladie" sur un bâtiment.
Gosh  \o/

4th point, évidemment, ya pas UNE place pour se garer.
Après avoir tourné un quart d'heure pour bien être sûre que je l'avais profond dans l'os, je finis par aller me garer à 10 minutes de marche.

Je sors de la voiture, commence à avancer. Et là, arrivée à mi-parcours, 5th point : je tilte que j'ai OUBLIE MA CARTE VITALE.

VIE de MERDE ! (à prononcer à la Baptiste Lecaplain)

Et parfois la vie c'est canon

C'est canon comme une année qui dans la psyché collective est nouvelle et donc vierge encore de toute saloperie et pleine d'un espoir guilleret.
C'est canon comme une échappée belle.
C'est canon comme cette émission de télé où le mec emmène au bout du monde un people à la rencontre d'un peuple qui n'a rien mais qui sera toujours bien plus riche que lui, qu'elle, qu'eux, que nous.
C'est canon comme un sourire, un rire, une lumière dans des yeux que t'as provoqué(e).
C'est canon comme une langue câline.
C'est canon comme les Nuits Fauves ≠
C'est canon comme une chanson de Woodkid.
C'est canon comme un timide soleil d'hiver.
C'est canon comme des batteries rechargées.
C'est canon comme "On double son plaisir lorsqu'il est partgé" (Sacha Guitry).
C'est canon comme mater une série dans un bon bain chaud.

Parfois la vie c'est canon.
C'est canon comme le plaisir de l'embrasser sauvagement et d'en jouir délicieusement.

La vie ça pue parfois

{Ca pue un coeur jeune, beau et généreux qui s'est arrêté de battre, comme ça, d'un coup.
Ca pue la [mise en] bière pour les fêtes de fin d'année.}

Ca pue la sensation que ça arrive à tout moment et à n'importe qui, que personne n'est à l'abri.
Ca pue l'injustice d'une loterie où c'est souvent ceux qui mériterairent le plus d'avoir un ticket gagnant qui perdent.
Ca pue la peur répandue de prendre un peu de la douleur des autres pour s'en alourdir d'autant que ça les soulagerait.
Ca pue la désolation des choses que tu aimerais donner mais que t'as pas le foutu courage d'aller chercher là où elles sont foutûment cachées.

Ca pue les hôpitaux et leurs odeurs effrayantes de bétadine, de pisse, et de fin de vie.
Ca pue la tristesse et l'infâmie des vieilles personnes reléguées au rang de vieille personne.
Ca pue la putréfaction des familles gangrénées par la bêtise humaine, trop humaine.
Ca pue les maladies immondes et insolentes qui n'en font qu'à leur tête, en prenant celle des autres.
Ca pue la dégénérescence d'un être qui ne peut plus, par chance, en avoir conscience.
Ca pue les fauteuils équipés de sangles.
Ca pue certains noms allemands qu'on préfèrerait ne pas connaître.

La vie ça pue parfois.
Ca pue l'urgence de la baiser furieusement et d'en jouir intensément, tous les jours, tous les jours, tous les jours.

Bon ok, j'suis au chômage (donc j'habite chez mes parents et j'ai pas un rond), j'ai aussi une fucking sciatique (à 26 ans c'est les glandes), et surtout, surtout, je viens d'acheter une boule à thé carrément TROP MASTOC pour mes tasses.

Mais j'ai envie de dire : ET ALORS ??

Est-ce que ça doit m'empêcher pour autant d'être de bonne humeur et d'avoir envie d'échapper à la traditionnelle déprime hivernale ? Je dis non !
Et vous aussi, mes frères, mes soeurs, vous aussi vous pouvez le faire ! Allez, tenons-nous tous la main et répétons en choeur "Non, je dis non !"...
Hum, pardon je m'égare.

Bref, petit bréviaire des ke-tru (tiens, c'est vrai ça, comment ça s'écrit en verlan ?) qui m'donnent LA POSITIVE ATTITUUUUUDE (si j't'ai pas bien pourri ta journée, là !) :

- Désert, de Jean-Marie Gustave Le Clézio : les histoires parallèles de Nour et de Lalla, deux jeunes gens qui évoluent dans le désert saharien. Bon certes, c'est assez descriptif et contemplatif, mais c'est sublime et ça fait voyager. Et un peu à la manière d'un Rendez-vous en terre inconnue, ça remet les choses à leur place je trouve...

- Baptiste Lecaplain se tape l'affiche : ce spectacle est juste dément. Je ne peux que le conseiller en cas de coup de blues, c'est hyper dynamique et délicieusement marrant, et en plus le mec part de temps en temps dans des impros incroyables et complètement loufoques, bref, j'ai pris mon pied pendant 1h45 (véridique, ya pas eu UN MOMENT où je me suis dit "mouais, là c'est moins bien quand même").

- Dans un style complètement différent, Gaspard Proust tapine : alors là on est beaucoup plus posé, mais ce gars-là a indéniablement du génie. Original, mais cynique et piquant, son humour bien noir est toujours très fin et distillé avec classe. Les nombreuses références (culturelles, historiques, politiques...) en font peut-être un show moins grand public, mais quand on s'y intéresse un peu, il est vraiment très drôle.

- GiedRé : à force d'entendre parler de cette nana, j'ai fini par aller y jeter une oreille. Et je ne regrette pas du tout ! GiedRé (ça se prononce [gu]), c'est une gueule d'ange, une voix d'ange, un look de petite fille bien sage, des mélodies toutes douces. Et des textes... surprenants, à découvrir absolument pour avoir le sourire jusqu'à nos oreilles comblées !

- les sushis : c'est bon, c'est sain, et en plus comme c'est du poisson, donc plein d'endorphines et d'oligo-éléments, bah ça fait du bien au moral. Nan j'déconne, j'raconte n'importe quoi, mais comme je suis devenue une grosse dingue de sushis, j'ai envie de faire du prosélytisme (et d'me la raconter grave en utilisant des mots comme "prosélytisme").

- des lives des Wriggles (Les Wriggles partent en Live), La Rue Ket' (Ouvert à Double Tour), ou encore Tryo (De Bouches à Oreilles... au Cabaret Sauvage), pareil ça met toujours la patate.

- bouger sur Lille et Amiens, voir les copains et faire la fête, mener des débats comme "Est-ce que c'est cool ou pas de mourir en faisant l'amour ?" et se lancer des défis débiles du genre "Tous nus dans l'escalier !" ou "T'es pas cap de bouffer un oignon cru !" (oui j'utilise encore des expressions de quand j'avais 10 ans).

- une aprem shooting avec un pote photographe (là aussi j'me la pète deux minutes, je vous l'accorde) : le mien s'appelle Didier Godart, et ya évidemment le lien vers son site dans mon menu à gauche  <=

- une soirée "Intégrale des sketches de ..." (au choix par exemple Bref, Connasse ou Palmashow) ou un replay des 4/3 de Jean-Luc Lemoine dans TPMP

- manger des macarons de chez Legrand

- faire un tour sur Dans Ton Chat (anciennement BashFr, cf.  <= )

- accessoirement, quitte à avoir du temps, je me suis dit que j'allais le mettre à profit et ai donc commandé un pack d'entraînement au TOEIC (info dont tout le monde se fout mais dont moi je suis fière et pis que comme c'est MON blog bah je fais un peu c'que j'veux et s't'es pas content c'est pareil, bam)

Bon, y aurait encore une tonne de choses à mettre dans cette liste, mais elle commence déjà à être assez longue... et j'ai pas très envie de lasser le peu de lecteurs que j'ai, donc je vais m'arrêter là  ^^
Simplement, réjouissons-nous en effet, car la semaine prochaine c'est les fêtes, et (normalement) ça veut dire qu'on va être entourés des gens qu'on kiffe, qu'on va pouvoir se gaver comme des porcs et picoler en oubliant les scrupules, recevoir et offrir des cadeaux et surtout du bonheur !

J'ajoute tout de même ce dernier petit élément :
- se répéter cette pensée de Confucius :  "La joie est en tout, il faut savoir l'extraire"...

je suis cette page cornée

celle que l'on veut retenir
celle où l'on pourra revenir

celle que l'on veut défaire
car elle nous a offert

un instant de jouissance
ce moment d'impudence

d'un repli dans son coin
afin de lire plus loin

celle que l'on a marquée
mais qu'on n'relit jamais

que par les sombres nuits
balayées par l'ennui

je suis cette page cornée

Hum...

Après une PUTAIN de demie-heure à chercher une PUTAIN de citation en mesure de seoir au contenu de ce billet (notez au passage que des blogs où le parler de charretier côtoie un langage vachement plus prout-prout, bah vous en trouverez pas partout !), je m'y attelle donc (audit contenu).
Soit dit en passant (oui, je sais, ça fait redondant avec "au passage", mais comment tu veux dire toi ?), apprenez que la fameuse maxime "La musique adoucit les moeurs" ne trouve apparemment pas son origine ni son équivalent dans la langue latine.

J'avais envie donc de partager mon affection pour deux super nanas.

D'abord, je suis tombée cet après-midi sur un article que j'ai trouvé vraiment, vraiment bien, sur Brain Magazine (qui, comme son nom ne l'indique pas, est un site essentiellement centré sur la culture musicale). Où ça parle de P!nk. Perso, j'suis pour.
[Puisque je parle de ce site, j'en profite pour souligner que la chronique "Le lexicon" par Didier Lestrade est un vrai délice, et que leur "Page Pute" est en général assez hilarante.]

Ensuite, il y a La Demoiselle Inconnue.
Elle est belle, elle a une voix géniale, et elle dégage une émotion incroyable, avec sa petite guitare et ses textes.
Elle a aussi son blog, que vous trouverez bien sûr dans mes liens.

Voilà, c'était la minute "Lindt", ou "Soupline", ou "J'vais t'pilonner la gueule à base de graviers", i.e "Un peu de douceur dans ce mon de brutes".

(Bon pis pour le pif... c'est quand tu veux pour en partager une bouteille !)

Des bonnes raisons d'aller voir SOAN en concert

 - Parce que c'est BIEN
Soan, c'est du rock et tout ce qui va avec, certes, mais c'est avant tout des mélodies, des textes, une poésie incroyable. De la musique, bonne, et des tripes.

- Parce qu'il assure le show
Soan, sur scène, il mouille le maillot. Premier point. Le mec débite pas ses chansons comme ça sans âme, il les offre, il les vit, il les tord dans tous les sens s'il veut, il saute partout et donne de sa personne, vraiment.
Soan, il partage avec le public.. Deuxième point. Le mec est pas là juste pour se remplir les poches, il veut kiffer et faire kiffer. Du coup, y a des intéractions avec toi, pas le genre de truc forcé et bidon que tu peux retrouver chez certains artistes, mais au contraire des trucs naturels, spontanés, rebondissants, un peu comme dans le stand-up.
Soan c'est un mec généreux. Du coup

- Parce que tu passes un fucking bon moment
Soan, comme c'est pas un mec grand public, il joue dans des petits salles. Donc c'est pas encore trop cher, tu peux facilement trouver un endroit sympa pour te placer afin de profiter au max, à une bande de groupies près, les gens sont pas hystériques et se respectent, tu peux même te faire des potes, et puis comme dans toutes les petites salles, l'intimité et les échanges y sont plus grands.

- Parce que ses musicos sont très bons

- Parce qu'il est drôle
Soan, il est plein d'humour et d'auto-dérision, oui.
Ca peut donner un truc genre :
"Bon on continue ?"
"OUAIIIIIIIIS !!"
"Putain jamais ils nous disent 'Nan dégage !'. Ce s'rait marrant t'sais un de ces quatre le gars 'Bon alors on continue ?' 'Euh ouais, bof, chais pas trop quoi t'dire là... Si tu veux ?' J'me suicide là !"

- Parce qu'il y a des surprises
Soan, il est imprévisible. Et son public aussi. Donc, en plus de la musique, t'as l'occasion d'assister en live à des bons délires et autres truculences. Et puis surtout, le mec fait ce qu'il veut. Il change la setlist en cours de route, il fait plusieurs rappels, il t'enchante avec des inédits, des covers, ou des versions complètement ouf de ses propres chansons, et il s'en va quand il a envie, ou, autrement dit, il reste tant qu'il kiffe avec toi. C'est-à-dire que tu peux avoir la chance de tomber sur le concert qui se passe tellement bien que le mec est capable de faire une heure de rappel en plus tout seul avec sa gratte. Pour le même prix.

Vita est lavorum

Et alors, côté boulot, que se passe-t-il ?

Ben pas grand chose à vrai dire, puisque j'ai décidé, et ce jusqu'à la fin du présent mois, que je suis en VACANCES !

Bon, du coup j'me fais chier et j'écris ce blog, mais ça fait tout de même du bien.
Trois points :

- le point AV : AV est un des clients du magasin que j'aimais bien. Au fil d'une discussion lors de mon dernier jour, il m'a dit "Tu m'intéresses, file-moi ton CV !" (oui bon je prends un gros raccourci, et alors ?), ce que je fis. S'ensuivit un petit déjeuner fort sympathique au cours duquel nous eûmes un échange des plus intéressants. AV m'informant être dans une situation professionnelle compliquée, nous convînmes de nous checker deux semaines plus tard pour plus de nouvelles. Le délai échu, je le rappelai et appris que la situation n'allant pas en s'arrangeant, notre accord à venir était repoussé pour une durée indéterminée et qu'il valait mieux que je me mette à chercher (vraiment) du travail ailleurs. Bien sûr, il ne me laissait pas tomber, et allait faire tourner mon CV auprès de ses connaissances (le RESEAU mon pote, le réseau !), tout en me tenant au courant des avancées de son côté.
Bref, affaire à suivre.

- le point LM : puisque même pistonné, un CV tout seul ça suffit pas, j'ai donc fait une jolie petite lettre de motivation pour l'accompagner.
Pour cela, j'ai trouvé conseils et inspiration ici et là. Et là aussi. Le talent a fait le reste. (<= Ceci est bien évidemment une note d'humour destinée à égayer ce billet super chiant. Bande de moules.)

- le point PE : notre chère institution nationale faite pour t'aider, toi chômeur, dans ta RECHERCHE ACTIVE D'EMPLOI, m'a donc accueillie dans sa (trop) grande famille...
Je me pointe donc jeudi 06 novembre, à l'heure pile, avec ma convoc' et tout et tout, à l'agence Pôle Emploi de laquelle je dépends. Arf, couille dans le potage, la nana de l'accueil me trouve pas sur la liste.
"Vous avez peut-être un deuxième nom de famille ?" "Bah non, trop pas comme tout le monde j'en ai qu'un connasse !" "Euh, non pas du tout"
"Et vous êtes sûre que vous avez rendez-vous ?" "Euh oui tenez, c'est ma convocation !"
"Bon ben attendez je vais voir"
OK, ça commence bien, décidément ils ne faillent pas à leur réputation ces abrutis...
15 minutes plus tard, la madame de l'accueil, ayant fait passer les gens qui étaient, EUX, sur sa liste, et ayant fait divers allers-retours à travers les locaux, revient donc me voir pour me dire :
"Bah oui, on est le SEPT aujourd'hui mademoiselle !"

Hum. OK, je vais me pendre un petit peu et je reviens, ça vous va ? ^^"

Bref, mea culpa, nouveau rdv fixé pour le lundi 18 (cette fois ça concorde), je me retrouve avec un conseiller très speed, mais éminemment sympathique, que j'appellerai Raj, parce qu'il a une bonne tête de Koothrappali (oui, je fais aussi dans le racisme ordinaire à mes heures perdues, comme tout le monde quoi !).
Eh bien, croyez-le ou pas, en deux coups de cuiller à pot (une petite expression des années 1800 de temps en temps ça fait de mal à personne nonméoh !) Raj m'a fait enterrer mes préjugés sur les gens de Pôle Emploi et leur (non-)compétences présupposées.
Indeed, en une heure, mon dossier d'inscription et celui d'allocations étaient traités, mon CV et mon PPAE (hé, les parasites chômeurs aussi ont leur propre jargon pour s'la péter, keskya !) en place, toutes les infos dont j'avais besoin, dans ma poche, le tout sur un fond de bonne humeur et petites blagouzes qui vont bien. Et surtout, surtout, le mec a bien ciblé mon profil, mes capacités et mes attentes, ce qui nous a évité une scène genre "Bon alors ok, vous avez un DUT carrières juriqiques, vous avez déjà fait un stage en cabinet d'avocats et vous sortez d'un CDD de secrétaire juridique, écoutez CA TOMBE BIEN, j'ai justement une offre pour un contrat de vendeuse en parfumerie ! Bon ben je vous l'imprime, et puis évidemment vous y répondez rapidement hein !".
Bref, du coup j'ai demandé à être servie que par lui (ouais, moi à Pôle Emploi, je suis servie).

Bon, j'ai tout de même eu droit à la petite phrase qui tue, même Raj n'est pas parfait :
"Bien sûr, il faut nous tenir au courant de tout changement de situation. Si vous trouvez un travail, vous devez nous en informer aussitôt."
"Euh oui... ça me paraît évident..." (nan ??)